Problèmes pulmonaires persistants chez les secouristes du 11 septembre

Publié le 08/04/2010

Une grande partie des pompiers et secouristes new-yorkais qui ont respiré la poussière produite par l'effondrement du World Trade Center n'avaient pas retrouvé leurs fonctions pulmonaires normales sept ans après, selon une étude menée sur près de 13.000 secouristes et pompiers de la ville de New York, et basée sur 62.000 mesures individuelles des capacités respiratoires. Cette étude parue dans le New England Journal of Medicine daté du 8 avril montre qu'un grand nombre de pompiers qui se trouvaient sur les lieux ont subi une très forte diminution de leurs fonctions pulmonaires, quasiment dans les six mois après le 11-Septembre. Et ces réductions des capacités respiratoires ont persisté au cours des six ans et demi qui ont suivi.

Cette recherche fait suite à une étude précédente publiée en 2006 dans l'American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, qui avait évalué les capacités pulmonaires des pompiers et autres personnels d'urgence new-yorkais dans les douze mois après les attaques du 11 septembre. Dans cette recherche, il était déterminé que les pompiers et autres secouristes avait subi une réduction de leur capacité pulmonaire plus de douze fois supérieure au déclin normal lié au vieillissement. Les plus importantes pertes de capacités des poumons avaient alors été observées parmi ceux arrivés sur les lieux le matin du 11 septembre, quand la poussière était la plus dense.


Source : lequotidiendumedecin.fr