Livres
La romancière espagnole Angela Vallvey a remporté la 58è édition du prix Nadal de littérature, la récompense littéraire la plus ancienne de la péninsule ibérique, dotée de 18 000 euros, avec son roman « Los estados carenciales ».
Agée de 31 ans la lauréate, qui est aussi connue dans son pays comme poétesse, décrit son livre comme une uvre « sur le bonheur, un roman d'aide personnelle (...) et une consolation dans cette époque de barbarie qui est la nôtre ».
En Grande-Bretagne, c'est un ancien professeur d'université d'Oxford, Philip Pullman, qui a créé l'événement en devenant le premier auteur de la littérature pour enfants à remporter le prix Whitbread du livre de l'année pour son roman « The Amber Spyglass », le troisième volet de sa trilogie « His Dark materials ». Un ouvrage qui aborde des sujets religieux en s'inspirant du Paradis Perdu de Milton.
Agé de 55 ans, Philip Pullman avait précédemment refusé que les deux premiers titres de sa trilogie soient présentés pour le prix Whitbread, doté de 48 000 euros, pour protester contre l'exclusion de la littérature pour enfants des grands prix littéraires, exclusion maintenant levée.
On peut espérer qu'il n'arrivera pas au lauréat - qui rejoint ainsi J.K. Rowling, auteur des aventures d'Harry Potter, en faisant d'un livre pour enfants un succès pour adultes - la même mésaventure qu'à celle-ci, ou du moins au film tiré de son livre.
Alors que « Harry Potter à l'école des sorciers » bat des records d'audience partout dans le monde, plusieurs écoles primaires polonaises ont annulé leurs réservations à la suite de protestations de parents d'élèves contre « les éléments d'occultisme et le monde de la magie présentés par le film et susceptibles de défigurer le psychisme de l'enfant » ; ajoutant que le film « propage la foi dans la magie et attaque les valeurs catholiques ».
Le plus étonnant est que l'adaptation de Chris Colombus est très fidèle au livre, lequel n'avait suscité aucun reproche, ni aucun des trois autres tomes qui ont tous été traduits en polonais...
Livres
Adieu à Pierre Bourdieu ...
Titulaire de la chaire de sociologie au Collège de France, Pierre Bourdieu est décédé à 71 ans des suites d'un cancer.
Originaire d'une famille paysanne, agrégé de philosophie, il a été professeur à Moulins, à Alger, à Paris puis à Lille. Dès 1964, il a acquis une certaine renommée en publiant avec Jean-Claude Passeron « les Héritiers », un ouvrage qui quatre ans avant Mai 68 formulait une critique fondamentale de l'enseignement supérieur français. Jusqu'en 1980, il a été directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études et parallèlement, directeur de la revue « Actes de la recherche en sciences sociales ». En 1996, il a fondé l'association « Liber/Raisons d'agir », éditrice de petits livres militants dénonçant le néo-libéralisme.
Il a écrit, parmi d'autres livres, « la Distinction » (1979), « Ce que parler veut dire » (1982), « la Noblesse d'Etat » (1989), « les Règles de l'art » (1992), « la Misère du monde » (1993), « Sur la télévision » (1997), « la Domination masculine » (1998).
Pierre Bourdieu, qui avait soutenu en 1980 la candidature de Coluche à l'élection présidentielle, puis apporté son soutien aux grévistes et aux sans-papiers en 1995, avait fondé en 1993 le Comité international de soutien aux intellectuels algériens (CISIA).
... et au pêcheur
du « Vieil homme et la mer »
Gregorio Fuentes, le pêcheur cubain qui avait inspiré à Ernest Hemingway le personnage du vieil homme, Santiago, dans « le Vieil homme et la mer », qui valut à son auteur le prix Nobel de littérature, est mort à l'âge de 101 ans.
Le pêcheur et l'écrivain s'étaient connus à la fin des années 30, ils s'étaient immédiatement liés d'amitié et ils avaient pris l'habitude d'aller pêcher ensemble dans le nord de l'île jusqu'au suicide d'Hemingway en 1961.
Angoulême fête Christophe Blain
Choisi par le jury parmi sept « nominés », c'est donc Christophe Blain qui a reçu le prix du meilleur album de l'année écoulée pour « Isaac le pirate » (Dargaud), l'histoire d'un peintre voguant vers le grand sud. Agé de 32 ans, il avait été révélé il y a deux ans dans ce même festival quand il obtint le prix du meilleur album réalisé par un jeune auteur pour « le Réducteur de vitesse », une histoire de bateau déjà. Celle-ci raconte les tribulations d'Isaac Sobel, peintre d'enseignes dans le Paris du XVIIIè siècle, et embarqué comme peintre de marine sur un étrange navire pirate dont le capitaine entraîne son équipage hétéroclite ver le « sud du sud », les terres australes les plus inconnues.
Par ailleurs l'Alph'art du meilleur dessin est revenu à Jacques Tardi pour « le Cri du peuple » (Casterman), son adaptation du roman éponyme de Jean Vautrin, une histoire à la gloire de la Commune de Paris.
l'Alph'art du meilleur scénario a été attribué à Marjane Satrapi, l'Iranienne de Paris, pour « Persepolis 2 » (l'Association), un album autobiographique qui raconte l'adolescence d'une jeune fille sous les ayatollahs tenant Téhéran. La lauréate, qui a étalement obtenu cette année le prix France-Info de la meilleure BD d'actualité, avait déjà été obtenu à Angoulême l'an dernier le prix du meilleur premier album pour le premier tome de sa saga.
l'Alph'art du meilleur dialogue a primé « Terrain vague » de Kaz (Cornelius), des gages en quatre pages à l'humour punk déchiré, très underground.
Et l'Alph'art du meilleur premier album est revenu à Matthieu Blanchin pour « le Val des ânes » (Ego comme X).
Livres
Prix littéraires
La romancière espagnole Angela Vallvey a remporté la 58è édition du prix Nadal de littérature, la récompense littéraire la plus ancienne de la péninsule ibérique, dotée de 18 000 euros, avec son roman « Los estados carenciales ».
Agée de 31 ans la lauréate, qui est aussi connue dans son pays comme poétesse, décrit son livre comme une uvre « sur le bonheur, un roman d'aide personnelle (...) et une consolation dans cette époque de barbarie qui est la nôtre ».
En Grande-Bretagne, c'est un ancien professeur d'université d'Oxford, Philip Pullman, qui a créé l'événement en devenant le premier auteur de la littérature pour enfants à remporter le prix Whitbread du livre de l'année pour son roman « The Amber Spyglass », le troisième volet de sa trilogie « His Dark materials ». Un ouvrage qui aborde des sujets religieux en s'inspirant du Paradis Perdu de Milton.
Agé de 55 ans, Philip Pullman avait précédemment refusé que les deux premiers titres de sa trilogie soient présentés pour le prix Whitbread, doté de 48 000 euros, pour protester contre l'exclusion de la littérature pour enfants des grands prix littéraires, exclusion maintenant levée.
On peut espérer qu'il n'arrivera pas au lauréat - qui rejoint ainsi J.K. Rowling, auteur des aventures d'Harry Potter, en faisant d'un livre pour enfants un succès pour adultes - la même mésaventure qu'à celle-ci, ou du moins au film tiré de son livre.
Alors que « Harry Potter à l'école des sorciers » bat des records d'audience partout dans le monde, plusieurs écoles primaires polonaises ont annulé leurs réservations à la suite de protestations de parents d'élèves contre « les éléments d'occultisme et le monde de la magie présentés par le film et susceptibles de défigurer le psychisme de l'enfant » ; ajoutant que le film « propage la foi dans la magie et attaque les valeurs catholiques ».
Le plus étonnant est que l'adaptation de Chris Colombus est très fidèle au livre, lequel n'avait suscité aucun reproche, ni aucun des trois autres tomes qui ont tous été traduits en polonais...
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