L E Syndicat des médecins exerçant en prison (SMEP) demande d' « intégrer nommément les unités de consultations et de soins ambulatoires dans les dispositions du texte concernant les postes à exercice difficile, attendu pour septembre prochain » (« le Quotidien » du 21 juin).
Il souhaite la nomination d' « un interlocuteur unique auprès du ministre », chargé de mission ou directeur de projet, avec vocation transversale sur l'ensemble des domaines ayant une double connotation santé-justice. Il s'agirait d'une personne indépendante des services actuels des deux directions de la Santé que sont la DGS (direction générale de la Santé) et la DHOS (direction des Hôpitaux et de l'Organisation des soins).
Associé, « dès le début, à la préparation de la future loi pénitentiaire, d'une part au niveau des commissions de travail et, d'autre part, au sein du conseil d'orientation stratégique », le SMEP*, déclare son président, le Dr François Moreau, a pris date « avec le cabinet Kouchner », pour participer à une réflexion « autour des différents sujet de santé publique en milieu carcéral ». D'ores et déjà, il se réjouit de l'annonce d'un « cahier des charges relatif à l'amélioration de la prise en charge sanitaire et sociale des personnes détenues présentant une dépendance aux produits licites ou illicites ou ayant une consommation abusive », qui devrait être publié dans le courant de l'été. Enfin, il espère que « l'indemnité pour activité sur plusieurs établissements » (circulaire d'octobre 2000), d'un montant brut mensuel de 2 500 F, sera appliquée le plus tôt possible au profit des médecins exerçant en prison.
* Tél. 01.30.85.92.60.
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