Les personnels de l'hôpital pénitentiaire de Fresnes, seule structure en France spécialisée dans l'accueil des détenus malades, s'appuient sur la prise d'otages qui s'est déroulée à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) pour dénoncer un arrêté d'août 2000 instaurant des « unités hospitalières sécurisées interrégionales », ouvertes à des prisonniers dans sept grands hôpitaux publics. « Nous nous inquiétons des conséquences qu'un événement similaire pourrait avoir au sein d'un tel établissement, et nous doutons de l'approbation de la population quant à l'accueil, dans un hôpital public, de personnes potentiellement dangereuses », soulignent-ils en déplorant que l'évolution en question ait entraîné la réduction de la capacité de Fresnes de 200 à 110 lits.
La prise d'otages des 27 et 28 mai derniers s'est soldée par la reddition des deux détenus à l'origine de l'affaire. Elle aura coûté, en outre, une grave blessure au poumon à un surveillant, lors d'une fusillade opposant les gardiens de la prison et les passagers d'un hélicoptère venu, mais en vain, hélitreuiller des prisonniers.
Prise d'otages par des détenus : le risque hospitalier
Publié le 29/05/2001
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 6926
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature