TOUT ÉCOLIER de la République doit être immunisé contre la poliomyélite (vaccination souvent associée à la coqueluche), la tuberculose, le tétanos et la diphtérie. La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole est vivement recommandée, ainsi que contre l’hépatite B avant 13 ans.
Le premier examen médical intervient en grande section de maternelle ou en cours préparatoire. Le médecin de santé scolaire dépiste les éventuels handicaps et troubles de la vue, de l’audition, du comportement et du langage. Par la suite, les élèves qui s’orientent vers l’apprentissage ou un enseignement technique et professionnel en fin de classe de 3e sont soumis à un bilan de santé obligatoire.
Pour les écoliers qui ont des affections évoluant sur une longue période, l’institution scolaire reste ouverte. Un projet d’accueil indi- vidualisé (circulaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003), associant le jeune, sa famille, l’équipe éducative et les personnels de santé, indique, entre autres, les aménagements d’horaires et les régimes alimentaires. Sachant que le rythme scolaire est tenu de s’adapter aux contraintes de l’état de santé de l’élève (circulaire ministérielle du 17 juillet 1998), la scolarité à domicile peut se révéler parfois utile. Agréée par l’Education nationale, la Fédération pour l’enseignement des malades à domicile et à l’hôpital* oeuvre gratuitement en ce sens grâce à des personnels bénévoles qualifiés.
En ce qui concerne les handicapés, ils étaient 152 000 à être scolarisés en 2005-2006**. Ils bénéficient de l’accompagnement de 6 000 auxiliaires de vie scolaire, qui s’ajoutent à 8 000 autres personnes recrutées pour « l’aide à l’accueil et à la scolarisation des élèves handicapés ». Selon leurs aptitudes, les jeunes handicapés poursuivent leur scolarité dans des structures spécifiques en milieu ordinaire. En primaire, il s’agit des classes d’intégration scolaire pour handicaps mental, auditif, visuel ou moteur ; et au collège, comme au lycée, d’unités pédagogiques d’intégration (903 en 2006), répondant aux particularités de chaque déficience et dont l’effectif est limité à 10 élèves, ou de sections d’enseignement général et professionnel adapté qui reçoivent à partir de 12 ans des jeunes ayant d’importantes difficultés dans les apprentissages, pas nécessairement du fait d’un handicap.
Le préservatif à 25 centimes.
Les comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (Cesc), présidés par les chefs d’établissement, s’occupent de l’ensemble de la population scolaire. Le Cesc, qui établit un programme de prévention ouvert aux conduites addictives, à la nutrition, à la sexualité et aux premiers secours, figure dans chaque projet d’établissement.
Pour 2006-2007, des nouveautés sont au programme avec le guide de l’Inpes, « En savoir plus sur l’éducation à la santé », et une éducation à la sexualité renforcée. La prévention du sida sera systématiquement abordée au collège et au lycée. Des recommandations vont être diffusées également dans les écoles primaires, et le préservatif à 25 centimes devrait être accessible dans les lycées.
Enfin, en matière de lutte contre le tabagisme et les toxicomanies, là aussi, ça bouge : les 4e-3e et les 1res terminales vont être particulièrement sollicités.
* Tél. 01.45.40.67.54.
** En plus, 110 000 élèves sont inscrits dans des établissements spécialisés. Handiscol, Numéro Azur 0.810.55.55.10, offre une cellule d’écoute ouverte aux familles d’enfants en difficulté face à la scolarité.
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