Le patient atteint de cancer a généralement des besoins nutritionnels augmentés (du fait de sa pathologie) et des apports diminués (anorexie, difficultés à s'alimenter, etc.). Si bien que la prévalence de la dénutrition dans cette population est extrêmement élevée.
Tous cancers confondus, on estime que 10 à 40 % des patients cancéreux sont dénutris en ambulatoire, et 30 à 60 % d'entre eux, lorqu'ils sont hospitalisés. Cette dénutrition a un impact sur l'évolution de la maladie, en augmentant les complications et le taux de mortalité. Les causes sont multiples : diminution des apports du fait d'une difficulté à s'alimenter (cancers digestifs, gorge...) d'une anorexie et de l'asthénie ; augmentation des besoins à cause des perturbations métaboliques liées à la tumeur elle-même.
Traiter la dénutrition est donc primordial pour raccourcir les temps d'hospitalisation, pour prolonger la survie, pour améliorer la qualité de vie.
La place des supplémentations orales.
Le recours aux supplémentations orales est souvent nécessaire, l'alimentation traditionnelle ne permettant pas des apports suffisants. Pour certains types de cancers (autogreffe de moelle, cancers ORL), l'ajout de supplémentations orales est incontournable. L'apport suplémentaire doit être riche en protéines et énergétique. Les acides gras de type oméga 3, en particulier l'EPA (acide eicosapentaénoïque), ont un rôle déterminant dans la reprise de poids et sur la diminution de la réaction inflammatoire. En effet, l'EPA participe à l'inhibition des cytokines proinflammatoires et du « proteolysis inducing factor » (PIF) produits par la tumeur et responsables de troubles métaboliques.
« Forticare » est un complément nutritionnel oral lacté hyperénergétique et hyperprotidique, enrichi en EPA qui répond aux besoins des patients dénutris. L'enrichissement en fibres essentiellement solubles a une action sur la régulation du transit intestinal.
Conférence de presse organisée par Nutricia nutrition clinique.
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