L’EPARPILLEMENT DES VOIX lors du scrutin pour le renouvellement des Urml et l’absence de leadership absolu sur l’échiquier syndical (contrairement à 1994 et 2000 où les vainqueurs respectifs MG-France, puis la Csmf étaient en position de force pour négocier) promettent un « deuxième tour » à suspense (élection des bureaux et des présidents lors des prochaines assemblées générales du 10 au 29 juin). D’autant que les choix se feront au gré d’alliances, de rapprochements ou même d’affinités ou inimitiés personnelles qui risquent de dépasser le clivage national simpliste entre « conventionnistes » et « anti- ». Seules certitudes : la fin de la position hégémonique de la Csmf (qui détenait 25 présidences sur 26) et l’appétit affiché de la FMF, qui revendique dix à quinze régions. Pour le reste... «Ce ne sera pas forcément un front des opposants, tout dépendra plutôt des accords locaux, analyse en expert le Dr Pierre Monod, président (Csmf) de la conférence des présidents d’Urml pour quelques semaines encore. Déja des alliances syndicales différentes se profilent selon les régions. Après les élections qui ont mis les centrales syndicales au premier plan, les régions reprennent la parole!»
Si, à l’échelon des états-majors nationaux, les tractations ont commencé dès le lendemain des résultats Csmf/SML bien sûr, mais aussi discussions entre opposants qui rêvent de faire barrage à la Conf... tout reste possible. Sous réserve de quelques dates en attente, le calendrier de ce deuxième tour devait commencer samedi avec la Guyane (Alsace le 16 juin, Corse et Poitou-Charentes le 17, etc.) pour se terminer le 29 juin par l’Urml Pays de la Loire. La nouvelle conférence nationale des présidents d’Urml se réunira le 8 juillet.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature