La mère et son enfant ont un mode de relation basée sur la synchronie c’est-à-dire des échanges réciproques harmonieux à la fois verbaux et gestuels. Ce mode de communication exige une grande proximité et un partage des rythmes qui débute bien avant la naissance. D’où la difficulté de maintenir cette relation lorsque l’enfant prématuré est en réanimation. « La synchronie devrait être considérée comme un soin » explique Jacqueline Nadel (ParisVI-CNRS, UMR 7593, Groupe Pitié-Salpêtrière). La séparation physique entre la mère et l’enfant peut être longue pour les grands prématurés. « Quand tout va bien, le prématuré sort de l’hôpital au moment où il aurait du naître » résume le Dr Jean-François Magny (institut de puériculture, Paris).
Garder le contact
Il existe aussi les barrières psychologiques de la réanimation avec l’incubateur, la ventilation assistée et le monitoring qui peuvent donner une impression de fragilité difficile à surmonter pour la mère. D’autant que se greffent souvent l’anxiété, le sentiment d’impuissance, l’angoisse de mort et la culpabilité.
Pour sensibiliser les parents et les professionnels de santé, Abbott met à disposition le programme « temps maman ». D’abord pour les parents, le livret « la relation mère enfant en cas d’hospitalisation » disponible sur www.bronchiolite-vrs.org ou sur demande sur le site www.abbott.fr, rubrique « nous contacter ». Ensuite pour les professionnels de santé, un livret « la synchronie mère-bébé » et le prix « temps maman » d’une valeur de 12 000 €. L’appel à candidatures est ouvert sur le site www.tempsmaman.fr. Dépôt des dossiers avant le 15/04/2010.
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