SCIENCES ET AVENIR
Juillet
MANGER du melon, c’est plutôt malin, et nul ne vous prendra pour un concombre, en dépit de l’étroite parenté entre ces deux cucurbitacées. « Sciences et vie » fait l’inventaire des vertus de ce fruit de saison. En dépit de son goût sucré, le melon est peu calorique : 40 kilocalories pour 100 g. «Pas de quoi le bouder, d’autant qu’il nous aide à faire le plein de potassium (300 mg pour 100 g) , le minéral dont on manque le plus aujourd’hui.» De plus, selon une étude indienne, en manger régulièrement permettrait de réduire de 70 % le risque de calculs et de cancer de la vésicule biliaire. Riche en précurseurs de la vitamine A, il prévient la survenue de la cataracte en diminuant le risque par deux. Agréable à consommer quand il fait chaud, le melon permet en plus de lutter contre les effets néfastes du soleil. Certaines variétés possèdent des teneurs importantes de superoxyde dismutase (SOD), une enzyme qui protège les organismes vivants des dégâts provoqués par les radicaux libres produits lors de l’exposition aux UV.
60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS
Juin-juillet
Le désarroi du mangeur
«TOUT NOUS pousse à grossir.» Une affirmation presque angoissante qui ouvre le hors-série Découverte de « 60 millions de consommateurs ». Un mode de vie peu propice à l’exercice physique dans une société qui incite à manger toujours plus, mais qui, de façon paradoxale, voue un culte à la minceur. «Le mangeur moderne est en plein désarroi», souligne le magazine. En 96 pages et 17 articles, dont quatre sont consacrés à l’obésité de l’enfant, il prend à bras-le-corps la question. La psychologue Michèle le Barzic ouvre les débats : «Il faut réhabiliter la fonction alimentaire et retrouver le plaisir irrationnel de manger, qui exprime celui de vivre», explique-t-elle. Les Drs Jean-Philippe Zermati et Gérard Apfeldorfer approuvent : «Nous devons réinventer une alimentation sans interdit, joyeuse et conviviale.»
Mais comment résister à la prise de poids ? Le hors-série donne des conseils pour faire face, lors de certains moments clés, à l’arrêt de la cigarette, en travail de nuit ou à la ménopause. Et que faire quand on a essayé tous les régimes et que les kilos reviennent dès qu’on relâche ses efforts ? Pourquoi ne pas tenter l’approche comportementaliste et changer de comportement alimentaire de façon progressive : respecter le rituel du repas (assis à table, avec assiette et couverts en mangeant lentement), prévenir les faims excessives (manger suffisamment à chaque repas), adopter des stratégies qui détournent du grignotage (changer son environnement de travail ou changer d’itinéraire pour éviter les tentations), ne pas se laisser aller à manger sans plaisir ?
MARIE CLAIRE
Juillet
Les couleurs et les fleurs du bien-être
APPRENDRE à se faire du bien n’est pas toujours facile « Marie Claire » invite ses lectrices de mettre à profit leurs vacances «pour éliminer les émotions parasites et les relations négatives. En vous dorlotant, vous rallumerez vos petites lumières intérieures». Parmi les recettes que propose le mensuel, un choix judicieux des couleurs permettant de se mettre sur la voie du bien-être. L’orange des moines bouddhistes, par exemple, favorise l’harmonie entre le physique et le mental, le haut et le bas du corps. Le jaune, qui illumine et stimule, permet de transmettre la joie et l’énergie. Le bleu rassure et calme, tandis que le rouge réchauffe et fortifie. Mais en cas de besoin de sérénité et de protection, préférer le rose.
Quant aux fleurs, le Dr Bach s’en est fait le spécialiste dès le début du XIXe siècle. Il a associé 39 élixirs floraux à un état d’âme précis. «Pointer celui qui vous perturbe, afin de choisir la ou les plantes adéquates. Puis sélectionner quatre à sept élixirs au maximum et verser sept gouttes de chaque dans un flacon avec pipette. Ajouter de l’eau», explique l’article. Il suffit alors de trois gouttes sur le bout de la langue, trois à quatre fois par jour, jusqu’à disparition du trouble. Exemple, si l’on est plutôt du genre à se laisser souvent déborder par le travail avec le sentiment de ne pas être à la hauteur, prendre de l’orme.
AVANTAGES
Juillet
Mentir à son médecin nuit à la santé
«JE NE LUI ai jamais dit que je n’avais pas suivi mon traitement et que mon mal de dos était passé grâce à un chiropracteur, pour ne pas le vexer», explique Laure dans « Avantages ». Le magazine consacre son dernier numéro aux petits mensonges des patients. «Une soudaine timidité vous empêche de mentionner les compléments alimentaires que vous avalez, vos cinq, dix cigarettes quotidiennes… depuis que vous avez arrêté de fumer. Vous ne vous sentez pas à l’aise d’avouer que vous avez eu un rapport non protégé», interpelle le mensuel. Un comportement fréquent et qui, prévient la revue, peut «avoir des conséquences et conduire à une prescription inadaptée». Elle conseille à ses lectrices de savoir oublier leur pudeur : les endroits intimes peuvent abriter des infections, des dermites et même des lésions cancéreuses. Savoir aussi admettre ses faiblesses et assumer sa consommation réelle de cigarettes, d’alcool ou ses mauvaises habitudes alimentaires. Au lieu de zapper son traitement, il suffit «simplement d’en parler, car il existe peut-être une autre molécule susceptible de mieux vous convenir». Enfin, passer sous silence les bizarreries comme la plante exotique commandée sur Internet ou le supplément alimentaire qui peut avoir des effets sur l’efficacité d’autres médicaments peut être dangereux.
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