UN TEST BIOLOGIQUE fondé sur la recherche de trois marqueurs permettrait de prédire la survenue d'un cancer pulmonaire. Il se fonde sur la mise en évidence d'anticorps présents plusieurs mois avant l'apparition de signes évocateurs.
Samir M. Hanash et coll. (Michigan, États-Unis) ont réalisé une étude de validation de trois marqueurs liés aux stades précoces de l'affection : deux antigènes, déjà identifiés, annexine 1 et 14-3-3 théta, ainsi qu'un nouvel antigène, LAMR1. Ils ont ensuite testé leurs sensibilité et spécificité sur les échantillons sanguins de deux groupes de fumeurs ou ex-fumeurs : 85 patients ayant déclaré un cancer pulmonaire dans l'année suivant le prélèvement sanguin et 85 indemnes.
La sensibilité a été évaluée à 51 %. Le taux de faux positifs était de 18 % dans le groupe de patients indemnes.
Les chercheurs pensent que, en y adjoignant d'autres marqueurs, ils pourraient gagner en prédictivité. Ce dépistage, associé aux techniques d'imagerie, permettrait également une détection précoce des tumeurs pulmonaires. D'ailleurs, il s'agit là des objectifs de l'équipe qui envisage un travail rétrospectif de plus grande ampleur sur les deux méthodes en dépistage précoce (couplées ou successives). Ils espèrent parvenir à la mise au point d'un protocole valide dans les cinq années à venir.
> Dr G. B.« Journal of Clinical Oncology », 15 septembre 2008.
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