L'adoption le 21 mai, par la quasi-totalité des 192 Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), du premier traité entièrement consacré à la santé, la Convention-cadre pour la lutte anti-tabac, est un événement historique (« le Quotidien » du 20 mai).
Négocié sous l'égide de l'OMS, ce texte novateur vise à protéger la santé et la vie de milliards de personnes. Pour y parvenir, il faudra interdire la publicité, mettre sur les produits du tabac des avertissements en gros, prendre des mesures de protection contre le tabagisme passif, augmenter les prix et les taxes, et s'efforcer d'éliminer le commerce illicite. Il s'agit du premier instrument juridique international permettant de lutter contre les effets nocifs de la consommation du tabac.
Dès que 40 Etats l'auront ratifiée, la Convention aura force de loi dans ces pays, puis dans ceux qui feront de même par la suite. Elle pourra être signée et ratifiée par les organisations régionales d'intégration économique, comme l'Union européenne (UE). Lundi 16 juin, elle sera ouverte aux signatures. D'ores et déjà, l'Afrique du Sud, le Brésil, l'UE, la Finlande, la France, Malte, la Mongolie, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, Palaos et la Thaïlande ont manifesté leur intention de parapher le traité.
Chaque année, près de cinq millions de personnes meurent des conséquences du tabagisme.
Premières signatures du traité anti-tabac OMS
Publié le 12/06/2003
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7352
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