LES PREMIERES Journées de la schizophrénie se dérouleront du 19 au 20 mars, dans le cadre de la Semaine d'information sur la santé mentale (« le Quotidien » du 20 février). Organisées par la Fédération France-schizophrénie (FFS)*, elles sont placées sous le patronage de Marie-Thérèse Boisseau, secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées.
Pour la FFS, il est impératif de produire une information à l'égard des patients, des familles, des professionnels, des politiques et du grand public. Dans le même temps, il faut obtenir une meilleure connaissance de la maladie, un dépistage précoce et la mise au point de soins de mieux en mieux adaptés. Une formation des malades et de leurs proches à la gestion de la maladie, afin d'éviter les rechutes, apparaît tout aussi nécessaire, comme le développement de la solidarité de proximité.
La FFS souhaite un assouplissement de la loi du 27 juin 1990, qui autorise l'hospitalisation sans consentement. Elle « met tant de conditions, pour prévenir les abus, que cela entraîne des retards dans les secoursapportés, avec des conséquences souvent dramatiques, comme les suicides, les accidents et les violences », déplore la fédération.
Il y a peu, la schizophrénie était encore souvent considérée comme une maladie honteuse : « En 2000, un psychiatre sur cinq seulement osait en révéler le diagnostic ». En France, on compte près de 10 000 nouveaux cas chaque année.
* http.//www.schizo-espoir.chez.tiscali.fr. Tél. 01.45.89.49.44 et 01.42.08.03.44.
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