Alcool et tabac sont des facteurs de risque bien connus de cancer oropharyngés. Mais ils ne sont plus les seuls : désormais, les papillomavirus (HPV) font partie de la liste. En effet, « les cancers de la cavité buccale augmentent nettement depuis une trentaine d'années en raison d'infection à papillomavirus transmis sexuellement lors de rapports bucco-génitaux » indiquent des chercheurs suédois dans des travaux publiés aux États-Unis par les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). À titre d’exemple, à Stockholm, l'incidence de cancers de l'amygdale HPV + a été multipliée par sept en trente ans. Et les cancers oropharyngés HPV + représentent le tiers des cancers buccaux diagnostiqués chaque année en Suède.
Une bonne nouvelle toutefois : le pronostic de survie semble meilleur pour un cancer de la cavité buccale résultant d'une infection à papillomavirus que ceux provoqués par le tabac et l'alcool. Les chances de survie sont de 25% cinq ans après le diagnostic.
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