Médecin généraliste en libéral et hospitalière pendant une dizaine d’années, j’ai renoncé à l’exercice libéral dès qu’une opportunité d’exercer convenablement mon métier s’est présentée. J’ai alors pris conscience que les horaires indécents auxquels j’étais contrainte, dès lors que je voulais gagner ma vie convenablement, étaient totalement inconciliables avec l’éducation de trois enfants. Quinze heures de pratique quotidienne, six jours sur sept, ne me laissaient plus de temps pour ma vie de famille, et me permettaient, par ailleurs, tout juste de joindre les deux bouts. J’ai donc décidé de tourner la page du libéral et de quitter Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour exercer mon métier en tant que médecin du travail. Le poste que j’occupe depuis neuf ans maintenant sur Paris, m’offre un réel confort d’exercice et me permet de m’épanouir dans mon métier en touchant à la fois à la prévention, à l’enseignement et à la clinique. J’ai par ailleurs fréquemment l’opportunité d’être en contact avec des confrères libéraux et hospitaliers qui me confortent dans mon choix car les premiers arrivent de moins en moins à s’échapper du quotidien de leurs consultations et les seconds atteignent rarement le niveau de vie que j’ai réussi à conserver en travaillant dans de meilleures conditions.
« Pourquoi j’ai tourné la page libérale »
Publié le 18/12/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Sophie Benhaïm, médecin du travail à Paris
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Généraliste: 2509
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature