La Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) prend au mot François Hollande. Le chef de l’État avait déclaré, lors de ses vœux aux Français, vouloir « réduire la multiplication des prescriptions, des actes médicaux redondants et des médicaments... ».
Les généralistes enseignants estiment que la formation de nouveaux maîtres de stage universitaires – ils sont 7 000 aujourd’hui – peut permettre de répondre à ces objectifs.
Maîtres à penser
« Les maîtres de stage apprendront aux internes à prescrire à bon escient, en tenant compte des impératifs économiques », assure le SNEMG. Le syndicat entend obtenir la revalorisation de leur fonction grâce à la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP).
Le SNEMG plaide également pour la nomination d’enseignants associés, de chefs de clinique et de praticiens généraliste universitaire, bref le renforcement de la filière universitaire de médecine générale.
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