L'institut TOP (1) a utilisé le site quotimed.com, le site du « Quotidien du Médecin », pour établir la vision qu'ont les médecins des laboratoires pharmaceutiques (2).
Cette enquête montre notamment que, contrairement à ce que l'on aurait pu penser, les fusions et regroupements brouillent la perception de l'industrie pharmaceutique, pour 47 % des 475 médecins qui ont accepté de répondre à un questionnaire très complet.
En effet, si l'on pensait que les fusions allaient accroître la visibilité de la mission des laboratoires, 13,5 % des médecins seulement partagent cette analyse. Quarante-sept pour cent pensent, au contraire, que les fusions brouillent leur perception de l'industrie pharmaceutique ; 39,5 % estiment qu'il ne s'agit pas d'un critère significatif.
L'impact déterminant de la presse médicale
Comment, dans ces conditions, les laboratoires peuvent-ils véhiculer leur image auprès du corps médical ? Même si les médias grand public ont un impact important pour 74,5 % des médecins (très important pour 24 % et assez important pour 50 % d'entre eux), c'est la presse médicale qui est jugée déterminante, avec 83 % des suffrages (rôle très important pour 31 % des médecins et assez importante pour 52 %).
Comme on pouvait s'y attendre, l'enquête TOP-Quotimed confirme l'attachement des médecins à la visite médicale, jugée utile par 93,5 % d'entre eux. Toutefois, si 59,5 % déclarent que le passage d'un visiteur médical est un « service utile », 34 % des médecins préfèrent parler de « contrainte utile ». Les réfractaires à la visite sont très peu nombreux (6,5 %).
En revanche, la fréquence souhaitée des visites divise les médecins : 12 % souhaitent un rythme mensuel, 40 % un rythme trimestriel et presqu'autant (35,5 %) un rythme semestriel (12,5 % souhaitent un rythme encore moins important).
Ces données globales ne représentent qu'une partie de l'enquête TOP-Quotimed, laquelle fournit des informations précises et détaillées sur 39 grands laboratoires pharmaceutiques : notoriété et image globale, classe thérapeutique d'excellence, importance accordée à la recherche, capacité d'innovation, efficacité des médicaments, diversité des pathologies couvertes, prise en compte des avis des médecins, services rendus au corps médical.
Comme on peut le comprendre, ces informations seront présentées et proposées - en toute confidentialité - aux laboratoires concernés.
Une enquête originale de par l'importance et le nombre des critères étudiés et aussi par sa réalisation via Internet, et plus particulièrement par l'intermédiaire du site du « Quotidien du Médecin », quotimed.com : une expérience réussie, puisque 475 médecins ont accepté de répondre à un questionnaire très complet.
(1) Institut Top-Techniques d'opinion publique,
140, rue Jules-Guesde,
92300 Levallois.
Tél. 01.41.40.78 24.
Fax 01.41.40.78.25.
e-mail : Barotop@wanadoo.fr
(2) Enquête réalisée du 17 septembre au 17 octobre 2001.
Un échantillon très diversifié de 475 médecins
Quatre cent soixante-quinze médecins ont accepté de participer à cette enquête menée sur le site Internet du « Quotidien du Médecin », quotimed.com. Une enquête qui s'est déroulée en septembre et octobre derniers.
Les praticiens venaient de tous horizons, ce qui montre bien que le site du « Quotidien » est aujourd'hui visité par des médecins de toutes disciplines, de pratiques différentes, et exercant dans les diverses régions françaises.
Les généralistes représentent 44,4 % des médecins qui se sont exprimés et les spécialistes, 55,6 %. Un peu plus d'un quart exercent en Ile-de-France, alors que 72,2 % le font dans les diverses régions françaises.
Si les médecins libéraux représentent largement la majorité des praticiens qui ont répondu (69 %) à ce questionnaire, on note que 20 % sont des praticiens hospitaliers et 11 % sont salariés dans d'autres structures, de type centres de santé ou dispensaires.
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