JEAN-LUC PREEL, député UDF de Vendée et porte-parole des centristes sur les questions de santé, estime que « malheureusement, la réforme de l'assurance-maladie et la nouvelle convention n'apportent aucune réponse satisfaisante, bien au contraire » et constate que les professions de santé sont « plus que jamais divisées » sur le sujet. Il dénonce l' « étatisation sans contrôle démocratique » de la gouvernance de l'assurance-maladie et juge que le médecin généraliste est « le dindon de la farce alors que, en théorie, il devrait être le pivot de la réforme ».
Le parlementaire reprend également à son compte les critiques formulées par les médecins à exercice particulier (MEP) et par certaines spécialités. « L'accès direct n'a pas été éclairci. Qu'en est-il des psychiatres ? Pourquoi ne pas prévoir l'accès direct auprès du dermatologue, de l'allergologue, de l'acupuncteur ? Sans parler des spécialités qui demeurent négligées comme les pédiatres. » Enfin, Jean-Luc Préel, comme le PS, craint le « risque d'une médecine à deux vitesses ». Pour l'UDF, seule la régionalisation pourrait responsabiliser tous les acteurs et permettre de maîtriser efficacement les dépenses.
Réforme de l'assurance-maladie
Pour l'UDF, le généraliste est « le dindon de la farce »
Publié le 26/01/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7675
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