Afin de répondre le plus précisément possible aux attentes des différents acteurs de santé impliqués dans la prise en charge des ulcères de jambes cutanés et autres plaies chroniques, les Laboratoires Génévrier ont réalisé une enquête permettant d'analyser la situation en ville comme à l'hôpital. Ce point de départ de l'Observatoire de la cicatrisation a permis de colliger plus de 600 réponses. L'analyse d'un échantillon de 100 de ces réponses apporte en effet plusieurs types d'enseignement.
Tout d'abord, si les ulcères de jambes arrivent largement en tête des plaies prises en charge (avec près de 100 % de réponses), cela n'est guère étonnant quand on sait que cette pathologie touche près de 300 000 personnes d'après les statistiques, d'ailleurs sous-évaluées, car on estime que plus de la moitié des patients se traitent sans recourir aux structures de soins, échappant ainsi à tout recensement. Mais, à côté des ulcères, on remarque la diversité des types de plaies prises en charge, diversité encore plus marquantes en milieu hospitalier. Cela dit, même en ville, les brûlures, le pied diabétique et les escarres ne sont pas des raretés, prises en charge par près de 10 % des personnes ayant participé à l'enquête.
Les pathologies associées sont également très diverses, même si le diabète (19,5 %) et l'insuffisance veineuse se détachent nettement.
Un besoin de formation et d'information
Cette enquête fait également ressortir des besoins du corps infirmier : besoins de progrès thérapeutiques, car, actuellement, les prises en charge ne sont jugées vraiment satisfaisantes que dans un tiers des cas ; besoins de protocoles thérapeutiques mieux définis et de consensus ; besoins d'un enseignement et d'un travail en équipe avec des médecins qui semblent souvent vouloir se décharger du problème.
Le programme de l'Observatoire
Partant de ce constat, l'Observatoire de la cicatrisation, dirigé par un comité de pilotage qui réunit deux dermatologues (les Prs Gérard Lorette, de Tours, et Philippe Humbert, de Besançon) et deux infirmières (Mmes Françoise Hamon-Mekki, de Brest, et Danièle Bertho, de Tours), a mis sur pied un programme de formation s'articulant dans un premier temps autour de plusieurs outils. Tout d'abord, « la Lettre de l'Observatoire », lettre d'information sur les plaies chroniques diffusée par la revue « Soins » à raison de cinq numéros par an. En outre, les ateliers de l'Observatoire ont pour objectif de réunir les infirmières libérales de toutes les régions de France. Animés par des binômes médecin-infirmière, chaque atelier travaille sur un cas clinique présenté à l'aide d'un cédérom et permettant d'aborder dix questions principales. Il s'agit d'un programme interactif au cours duquel les participants peuvent choisir leur menu. Au total, six cas cliniques sont prévus, deux étant déjà réalisés sur l'ulcère veineux et le pied diabétique.
L'objectif de Génévrier
On sait que Génévrier Biotechnologie propose, avec Ialuset, une gamme de compresses et de crèmes à base d'acide hyaluronique, agissant à tous les stades évolutifs de l'ulcère cutané, qu'il s'agisse de lésions suintantes, surinfectées ou non. Ialuset constitue donc un traitement de première intention innovant qui accélère leur cicatrisation et simplifie le protocole thérapeutique.
A côté de cette innovation thérapeutique, il était logique que Genévrier s'engage dans un programme de services qui, dans un premier temps, est focalisé sur les infirmières libérales, dans la mesure où elles sont en première ligne dans la lutte contre la cicatrisation des plaies chroniques.
Conférence de presse organisée par les Laboratoires Génévrier Biotechnologie.
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