CHARLENE PRATHER, dans un communiqué émanant de cette université, s’adresse à la fois aux sujets atteints d’intolérance au gluten, au lactose ou de dyspepsie, mais aussi à ceux qui les reçoivent. Elle rappelle quelques conseils alimentaires selon les pathologies rencontrées.
À ceux qui reçoivent, elle suggère de ne pas modifier pas tout le menu de fêtes, lorsqu’ils reçoivent un hôte atteint de l’un de ces troubles. Prévoyez plutôt, à leur intention, quelques mets adaptés, explique-t-elle.
Elle émet en préambule une recommandation globale pour tous les porteurs d’une pathologie digestive : n’hésitez pas à demander la composition d’un plat, prenez le temps de choisir.
Ensuite, plus particulièrement pour ceux atteints d’une maladie cœliaque, les aliments à éviter ont pour nom : blé, seigle et orge, grands pourvoyeurs de gluten. Mieux vaut se rabattre sur les pommes de terre, le riz, le soja et le quinoa (sarrasin du Chili). Pour les hôtes ; il est bon de savoir qu’il est possible d’acheter à l’intention de leur invité du pain sans gluten.
Ceux qui ne tolèrent pas le lactose savent, bien sûr, qu’ils doivent éviter le lait, le fromage et autres laitages. Ils doivent éviter les plats garnis de fromage et les éliminer les glaces. À ceux qui les invitent de penser à acheter du lait ou des laitages au soja. S’ils savent que leur hôte intolérant au lactose mange un peu de fromage, mieux vaut lui présenter un fromage suisse à pâte dure ou du cheddar, à faible teneur en lactose.
Enfin en ce qui concerne ceux qui sont atteints de dyspepsie, Charlene Prather leur conseille d’éviter matières grasses et alcool. Elle ajoute qu’on ne connaît pas vraiment les causes de ce trouble digestif plutôt banal. Il entraîne des douleurs abdominales hautes, un inconfort, des ballonnements, des éructations ou des nausées. Éloignez-vous des plats lourds, conseille la gastro-entérologue, de tout ce qui contient de la mayonnaise et des desserts au beurre. Mieux vaut pour eux choisir, et pour leur hôte leur présenter, des graines, des légumes et des fruits. Si un verre d’apéritif semble tolérable, un jus de raisin pétillant pourrait prendre la suite.
lequotidiendumedecin.fr, le 17/12/2010
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