Bouygues Telecom, troisième opérateur mobile français, a annoncé une batterie de mesures visant à rassurer le grand public, et ses propres clients, sur l'impact sur la santé des téléphones portables et de leurs antennes relais.
La firme propose désormais aux personnes inquiètes, particuliers ou élus, résidant à proximité d'une des 8 000 stations de base de son réseau GSM (sur les 30 000 implantées sur l'ensemble du territoire français) d'en faire mesurer les radiations électromagnétiques par un bureau de contrôle indépendant.
Bouygues Telecom va par ailleurs introduire progressivement, d'ici à la fin de mars 2002, des kits oreillettes dans tous ses coffrets de téléphones portables commercialisés afin, selon lui, de réduire le niveau d'exposition des usagers aux ondes émises par les terminaux.
L'opérateur publiera également, de façon systématique, dans les brochures destinées à sa clientèle, les niveaux d'exposition de ses téléphones, a indiqué son directeur « fréquences et protection », Jean-Claude Bouillet, lors d'une conférence de presse.
Les trois opérateurs mobiles français (Orange, SFR et Bouygues) assurent respecter des normes plus strictes que celles édictées en 1999 par la Commission européenne, qui limitent à 2 W/kg le seuil maximal de rayonnements électromagnétiques autorisé, niveau inférieur à celui à partir duquel des effets nocifs ne peuvent être exclus, selon les experts. Et avec la circulaire gouvernementale qui vient de paraître (« le Quotidien » du 19 octobre), les gestionnaires d'immeubles et les opérateurs de téléphonie disposent de règles simples pour l'implantation des stations de base.
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