Pompiers de Paris : menace de grève des médecins civils

Publié le 27/02/2002

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Les médecins civils urgentistes des sapeurs-pompiers de Paris menacent d'observer une nouvelle grève si la revalorisation de leurs salaires, obtenue après un mouvement social à l'automne dernier, n'est pas appliquée dès le mois de mars.
Dans une lettre ouverte adressée au préfet de police de Paris, signée du Dr Daniel Wiels, les médecins civils rappellent qu'ils avaient obtenu, après leur grève, le principe d'un alignement, à compter du 1er janvier 2002, de leurs salaires sur ceux des praticiens hospitaliers contractuels, actuellement supérieurs de 40 %.
Mais « à ce jour, aucun ordre de paiement n'a été transmis », déplorent-ils, ajoutant que d'après leurs informations « le paiement de cette augmentation pourrait une nouvelle fois être remis en question et subordonné à une modification du statut des médecins contractuels dans le sens d'une plus grande précarité ».
« Si les engagements qui leur ont été adressés n'ont pas été effectivement mis en application au moment du paiement du salaire du mois de mars 2002, les médecins contractuels de la brigade se trouveront conduits à observer un mouvement de protestation beaucoup plus incisif que le précédent, qui ne procédera pas que du symbole, et qui rendra publics les dysfonctionnements dont ils sont souvent les témoins silencieux», avertissent-ils dans leur lettre.
Les 25 médecins civils urgentistes des sapeurs-pompiers de Paris, à ne pas confondre avec leurs confrères militaires, avaient fait grève du 29 octobre au 7 novembre dernier, à l'occasion, selon eux, du « premier mouvement de grève de l'histoire des sapeurs-pompiers de Paris ».