Après la manifestation des professions médicales, qui a rassemblé environ 2 500 médecins, infirmiers, sage-femmes, et kinésithérapeutes le week-end dernier, à Papeete, pour réclamer « plus de transparence dans la gestion de la caisse de prévoyance sociale » (l'équivalent polynésien des caisses d'assurance-maladie), les médecins du secteur privé et du secteur public ont voté la poursuite de la grève par 222 voix sur 233.
Pourtant, la veille, une délégation de médecins avait pu négocier avec le ministre polynésien de la Santé, Armelle Merceron, ainsi qu'avec des représentants de la caisse de prévoyance sociale. Ces négociations semblaient s'acheminer vers une issue favorable, mais ont finalement achoppé sur le refus de la caisse d'annuler le projet d'une nouvelle feuille de soins autorisant la transmission aux employés de la caisse de code-maladies. Selon les médecins, la mise en place de cette nouvelle feuille de soins remettrait en cause le secret médical.
Les médecins du secteur privé polynésien ont donc entamé lundi leur troisième semaine de grève (deuxième semaine pour ceux du public), et réclament l'annulation d'un projet de convention de la caisse de prévoyance sociale, qui propose de fixer un plafond annuel maximal de consultations pour les médecins. Dimanche soir, le président du gouvernement territorial, Gaston Flosse, s'est envolé pour Paris après avoir entièrement rejeté l'échec des négociations sur l'ensemble des professions de santé.
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