Un pic de pollution due à des particules atmosphériques était prévu pour le week-end de 17 et 18 avril dans le nord de la France, mais cela n’a rien à voir avec les cendres du volcan islandais, ont indiqué vendredi des experts de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris). La pollution serait due aux épandages d'engrais dans les champs, en particulier aux Pays-Bas, ainsi que sur des terres agricoles au niveau local, ont-ils précisé.
Pour le reste, le nuage de cendres causé par l'éruption volcanique en Islande continue à ne pas inquiéter les autorités françaises. Samedi, François Fillon a reçu les ministres concernés dont Roselyne Bachelot. Il n’y a "pas actuellement de risque pour la santé, du fait de la haute altitude et de la dispersion des particules", a annoncé samedi Matignon, à l'issue de cette réunion autour du premier ministre.
Un peu plus tôt vendredi soir, Roselyne Bachelot avait estimé que le risque d'exposition de la population aux particules transportées par le nuage en provenance du volcan islandais "est jugé faible". Sur RTL, la minsitre de la Santé a expliqué que, "d'après les spécialistes, la concentration en particules fines qu'il y a dans ce nuage n'est que peu dangereuse et il y a une très faible probabilité que ces particules touchent le sol.Néanmoins nous suivons ça avec beaucoup d'attention", a-t-elle ajouté avant de donner quelques précisions. "Les particules et en particulier les particules fines et ultrafines peuvent avoir un impact sur la santé, c'est vrai, mais la concentration actuellement constatée, évaluée dans le nuage montre qu'il faut être vigilant mais ne pas s'alarmer. Si nous voyions qu'il y avait un danger pour la population, nous donnerions les consignes sanitaires que nous connaissons bien destinées aux personnes fragiles (...) effectivement de rester chez elles, d'éviter l'exercice physique, et de limiter les déplacements et bien entendu d'observer le traitement médical en cours", a précisé Mme Bachelot. Soulignant que l’on n’en était pas là aujourd’hui, elle a cité en particulier les nourrissons, les jeunes enfants, les personnes âgées ou porteuses d'affections cardiovasculaires ou respiratoires.
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