« Il était temps ! Les arbres se hâtent, les bourgeons se préparent, les chatons s’allongent, la fin du mois de mars sera terrible pour les allergiques », indique le bulletin du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). « Le modèle prévisionnel RNSA/Météo-France nous prédit l’arrivée massive des pollens de bouleau entre le 23 et le 28 mars selon les régions. »
En attendant, le risque allergique lié au cyprès sur le pourtour méditerranéen est et restera très élevé (5/5). Et partout ailleurs, les noisetiers et les aulnes « continueront à chatouiller les narines ».
La semaine dernière, la situation observée par le RNSA était la suivante sur les différents sites.
Nord : du cyprès, de l’aulne et du noisetier partout, avec cependant un risque allergique global à 3/5 (moyen) à Troyes et faible, voire très faible ailleurs.
Ouest : du cyprès et de l’aulne aux deux premières places ; un risque allergique global de 3/5 à Bourges, Cholet, Orléans, Poitiers, Pontivy et Tours.
Centre-Est : de l’aulne partout, ainsi que du cyprès et du noisetier ; et un risque allergique moyen à Aurillac, Bart (Montbéliard), Besançon, Montluçon et Nevers.
Rhône-Alpes : là encore, de l’aulne et du cyprès aux premières places. Avec un risque allergique est moyen à Annecy, Bourg-en-Bresse, Chambéry, Genas, Grenoble, Lyon et Roussillon.
Sud-Ouest : de l’aulne partout sauf à Perpignan où il est devancé par le cyprès. Risque allergique moyen à Castres, Pau, Périgueux, Perpignan et Toulouse et faible ailleurs.
Méditerranée : le cyprès domine le tableau, associé à risque allergique très élevé (5/5) à Aix-en-Provence, Avignon, Montpellier, Nice, Nîmes et Toulon.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature