CHEZ LE NOURRISSON, deux éléments peuvent favoriser les développements physique et cognitif. Il s'agit de la consommation de poisson par la maman et la durée de l'allaitement. Tous deux y contribuent de façon indépendante.
L'étude démonstratrice a été menée par Emily Oken et coll. auprès d'une vaste cohorte de femmes danoises. Enrôlées entre 1997 et 2002, elles ont donné naissance à 25 446 enfants.
Des entretiens et des questionnaires ont évalué, d'une part, les consommations de poisson maternelles et la durée de l'allaitement, jusqu'au 6e mois ; d'autre part, le développement physique et comportemental des nourrissons.
En comparant les groupes de mamans consommant le plus et le moins de poisson, l'apport des produits de la mer apparaît clairement. Par exemple, de faibles scores développementaux ont été enregistré chez 5,7 % des nourrissons du groupe « peu de poisson », contre 3,7 de ceux du groupe « forte consommation ».
Des résultats du même type sont enregistrés entre les bébés allaités longtemps par rapport à ceux sevrés plus tôt. Et ce qu'elle qu'ait été la quantité de poisson consommée par la maman.
Pour les auteurs, l'une des explications probables se fonde sur les apports en acides gras oméga 3 du lait maternel et du poisson.
« American Journal of Clinical Nutrition », septembre 2008.
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