Le délai étant crucial dans les urgences cardiovasculaires, un travail a cherché à savoir dans quelle mesure les généralistes étaient prêts à réagir dans l’immédiateté. Selon l’analyse d’auto-questionnaires présentée au 3e Congrès de la Société Française de Médecine d’Urgence, trois quarts des médecins généralistes libéraux disposent d’un ECG mais le matériel pour perfusion et l’oxygène ne sont présents que pour respectivement 33 % et 23,4 % des praticiens. « Le taux d’équipements des médecins va crescendo avec l’éloignement aux structures hospitalières », indique ce travail de l’équipe du Pr Dumont (département de médecine générale, faculté de médecine, Dijon). Les médecins qui avaient les trois équipements (ECG, oxygène et matériel pour perfusion) étaient plutôt des hommes exerçant dans des bassins de vie où les temps d’accès aux structures hospitalières étaient les plus longs. Dans ce contexte, les médecins libéraux restent plus rapidement accessibles que les structures médicales hospitalières. « Cette étude conforte les débats sur l’organisation des cabinets médicaux, la gestion des soins non programmés, l’articulation régulée des soins primaires et tertiaires, l’équité d’une offre sanitaire ou la sécurité d’un geste technique pour le patient comme pour le médecin », concluent les auteurs
Urgences
Plus loin, plus réactif
Publié le 12/06/2009
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : Le Généraliste: 2492
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