L’existence d’une polyarthrite rhumatoïde constitue un facteur de risque accru de fractures, tout au moins chez les femmes de moins de 50 ans. On savait que l’inflammation chronique des articulations touchées par la PR chez les personnes de plus de 50 ans est associée à un des chutes plus fréquentes ainsi que des fractures osseuses. Maintenant le fait est également avéré chez les personnes plus jeunes, dans une étude réalisée chez 1 155 personnes, où chaque cas de PR a été apparié à un témoin. On a enregistré les fractures non liées à un cancer ou à des traumatismes sévères. On remarque une plus grande fréquence des fractures osseuses dans le groupe des PR, quel que soit l’âge des sujets.
Shreyasee Amin et coll., Mayo Clinic (Rochester), au Congrès de l’American College of Rheumatology (Chicago).
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