Pour la première fois en France, le taux de prescription en dénomination commune internationale (DCI) par les médecins généralistes et spécialistes dépasse le seuil de 10 %. C’est du moins ce que révèle la Mutualité française, qui vient de publier, sur son site Internet, la dernière mise à jour du baromètre trimestriel de la prescription en DCI.
Ainsi, au printemps 2006, selon cette étude, les médecins prescrivent en moyenne une ligne de prescription sur dix en DCI, alors qu’ils n’en prescrivaient qu’une sur cent au printemps 2002. Ce qui réjouit la mutualité. Elle rappelle que, en 2005, elle a lancé «une campagne grand public de sensibilisation aux multiples avantages que la prescription en DCI présente en matière de santé publique».
Les médecins généralistes prescriraient davantage en DCI que les spécialistes. Un peu plus de 11 % des lignes de prescription des médecins généralistes sont prescrites en DCI, contre un peu plus de 4 % chez les spécialistes, note la mutualité.
Par ailleurs, la prescription en DCI varie beaucoup d’une région à l’autre. L’écart entre la région la plus vertueuse, la région Ouest, et la région la moins vertueuse, la région parisienne, est de 4,8 points, ce qui représente en valeur absolue plus de 1 million de lignes de prescription sur la période.
Enfin, ce baromètre montre une forte corrélation entre la prescription en DCI et la délivrance de génériques, conclut la mutualité.
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