Les cinq principaux laboratoires pharmaceutiques français ont alerté lundi les pouvoirs publics sur les mesures envisagées dans le cadre du PLFSS, jugeant qu'elles « risqueraient d'affaiblir les industries de santé » en France en diminuant le seuil de chiffre d’affaire à partir duquel l’industrie paye des taxes supplémentaires. Dans un communiqué, le G5, qui rassemble Ipsen, Pierre Fabre, Sanofi-Aventis, Servier et le LFB, met en garde : « toute nouvelle mesure de réduction des dépenses de santé doit faire l'objet, au préalable, d'une étude d'impact ». Elle rappelle que « les outils performants de politique industrielle actuellement en vigueur, comme le crédit d'impôt-recherche et le régime de taxation des revenus des brevets, doivent être maintenus ». Pour appuyer son propos, le G5 révèle par ailleurs des chiffres issus d'une étude menée par le bureau d'études Bipe. Selon ces données, le chiffre d'affaires en France des cinq groupes concernés atteignait en 2008 pour les médicaments remboursables 5,83 milliards d'euros, pour 43 900 emplois et des dépenses en recherche de 2,44 milliards. À la même période, ces cinq groupes payaient 2,5 milliards d'euros d'impôts et de cotisations sociales et représentaient un excédent de 7 milliards d'euros pour la balance commerciale.
PLFSS : l’industrie inquiète
Publié le 08/11/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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