PLFSS : les labos mettent en garde le gouvernement

Publié le 17/09/2013

« Même si les arbitrages ne sont pas rendus, la prévention vaut mieux que la guérison » a déclaré ce mardi le président par interim du Leem Patrick Errard qui a donné une conférence de presse commune avec les autres représentants du secteur du médicament, avant la publication du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui sera dévoilé le 26 septembre prochain. Une interpellation qui intervient après la tenue, le 5 juillet dernier, du Conseil stratégique des industries de santé (Csis) autour du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Les industriels du médicament craignent en effet d’être mis une nouvelle fois à contribution. « Les prélèvements obligatoires ont atteint un niveau record. Nous nous inquiétons » a-t-il affirmé. Aux côtés du Leem, sont intervenues les associations représentant les grandes entreprises françaises (le G5 Santé), les laboratoires internationaux de recherche (LIR) mais également les industriels du générique (Gemme) et ceux de l’automédication (Afipa). Les industriels s’alarment des signes de « fragilisation » du secteur. Depuis l’année dernière en effet, les entreprises connaissent « une récession historique de leur chiffre d’affaires France, assortie d’une envolée des prélèvements » et estiment à un milliard d’euros, en 2013, l’impact des mesures d’économies sur le médicament. Se targuant d’être un des seuls secteurs à pouvoir participer à la relance économique et industrielle du pays, les labos demandent en choeur aux pouvoirs publics, en vue des arbitrages qui seront rendus dans le cadre du PLFSS, de « repartir plus équitablement l’effort entre les acteurs du système de santé ».


Source : lequotidiendumedecin.fr