Invitée à s’exprimer lors de la réunion de rentrée de l’ACIP (Association des cadres de l’industrie pharmaceutique), Roselyne Bachelot a défendu certaines mesures projetées dans le cadre du prochain PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale). L’ONDAM (objectif national de dépenses de l’Assurance-maladie) ? « Pour 2011, son taux a été fixé à 2,9 %, a-t-elle rappelé. Il s’agit là d’un taux d’évolution extrêmement significatif en situation de crise. Nous injectons 5 milliards d’euros d’argent frais dans le système, c’est tout à fait considérable, surtout que nous sortons à peine de la crise. C’est un objectif d’évolution maîtrisée, mais qui nous permet de larges marges de manœuvre. » Quant au taux K (l’indice de croissance du chiffre d’affaires des médicaments remboursables au-delà duquel l’industrie pharmaceutique doit en rétrocéder une partie à l’Assurance-maladie), « il a été fixé à 0,5 % contre 1 % en 2010, a convenu la ministre avant d’ajouter que, « dans un contexte de faible progression des ventes de médicaments, c’est une mesure de prudence, et non une mesure qui pèsera sur les comptes des laboratoires pharmaceutiques ».
Quotimed.com, le 29/09/2010
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