À la demande de la Direction générale de la santé (DGS), la HAS a émis le 1er octobre une feuille de route sur les futurs travaux concernant l’évaluation des indications et de la stratégie d’utilisation des TROD (Tests rapide d’orientation diagnostique ) pour le dépistage de l’hépatite virale B. Le nombre de personnes atteint d’hépatite B chronique en France est estimé à près de 280 000 personnes, dont 55 % qui s’ignorent, soit 150 000.
Depuis juin 2012, seul le test VIKIA AgHBs de Biomérieux, dispose d’un marquage CE et est disponible en France. Il n’existe aucun test disposant d’un marquage CE, détectant les AgHBs, les Ac anti-HBc et Ac anti-HBs. L’indisponibilité de TROD rassemblant ces trois marqueurs empêche de déterminer le statut immunitaire exact de la personne à risque en un seul temps et ne permet donc pas de se substituer au dépistage biologique. La promotion de la vaccination reste, à ce jour, essentielle.
Un certain recul sur l’utilisation des TROD VIH est désormais disponible ainsi que des TROD VIH + VHC, qui permettent, en milieu délocalisé ou non, de proposer à des individus insuffisamment dépistés par le dispositif classique, de l’être.
L’évaluation doit permettre de répondre aux questions suivantes : déterminer l’algorithme de dépistage en fonction des performances diagnostiques des TROD disponibles en France et leur place dans une stratégie de dépistage globale du VIH, VHC, VHB et autres IST ; définir l’information à transmettre à la suite d’un dépistage par TROD et la prise en charge des sujets infectés ; évaluer la fréquence de répétition du dépistage en cas de prise de risque répétée ; mesurer le coût de la mise à disposition des TROD VHB.
L’avis devrait être publié en février ou mars 2016.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature