Le nombre global des décès survenus entre le 1er juin et le 30 septembre 2002 des suites d'accidents de baignade en piscine privée s'est élevé à 25 (dont 21 en piscine familiale et 4 en bassin privé à usage collectif). L'année précédente, on en avait enregistré 53 et en 2000, 55 (chiffres ministère de l'Intérieur-Institut de veille sanitaire).
Chez les enfants de moins de 5 ans, on observe également une nette diminution du nombre de morts : 32 en 2000, 23 en 2001 et 14 en 2002. C'est la preuve, estime la Coordination syndicale interprofessionnelle de la piscine (CSIP) que les campagnes de prévention portent leurs fruits, d'année en année.
Publiée au « Journal officiel » du 4 janvier 2003, la loi sur la sécurité des piscines, qui impose l'installation d'un dispositif de sécurité normalisé pour les piscines enterrées non closes privatives, devrait réduire encore le nombre des victimes, espère la CSIP, qui rappelle que, pour les piscines déjà construites, la mise aux normes sécurisées doit intervenir au plus tard au 1er janvier 2006 (1er janvier 2004 pour les maisons en location) ; pour les piscines en cours d'installation, le délai court jusqu'au 1er janvier 2006 si elles sont achevées avant le 1er janvier 2004 ; au-delà de cette date, aucun sursis ne sera possible pour réaliser la mise aux normes réglementaires. Principal élément de protection passive, la barrière de sécurité doit atteindre une hauteur minimale de 1,10 m entre deux points d'appui.
Les fabricants soulignent que le marché des piscines a doublé en dix ans, atteignant en 2003 près de 950 000 bassins.
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