CONGRES HEBDO
Respirées à longueur de journée par les nageurs professionnels et les employés des piscines couvertes, les vapeurs de chloramines sont susceptibles d'être toxiques pour les voies respiratoires et, dans certains cas, d'entraîner une maladie asthmatique.
Davantage de contrôles de la qualité de l'air ambiant sont à mettre en place dans les piscines couvertes, en vue d'éviter la progression d'une pathologie liée au travail comme au sport.
A ce propos, Kathleen Thickett (UK) a exposé la première étude montrant la nocivité des gaz de chloramines, objectivée grâce à des tests respiratoires de provocation.
Les chloramines de l'air ambiant résultent d'une réaction chimique entre les désinfectants chlorés et la sueur ou les urines des sujets présents dans les piscines. Jusqu'ici, ces composés n'étaient incriminés que dans certaines irritations oculaires ou pathologies rhinopharyngées.
Par ailleurs, selon le Pr Albert Bernard (Bruxelles), il semble exister une relation entre la fréquentation des piscines et le développement de lésions de l'épithélium bronchique. Une telle relation est corroborée par le fait que, parmi 226 enfants étudiés, âgés en moyenne de 10 ans, ceux qui nageaient à la piscine le plus souvent présentaient des lésions comparables à celles de fumeurs adultes.
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