Devant la décision du gouvernement américain d’interdire la vente de la pilule du lendemain aux adolescentes de moins de 17 ans, les défenseurs du droit à l’avortement ont annoncé leur intention de poursuivre l’administration Obama et l’Agence américaine des médicaments (FDA).
Le 7 décembre, la FDA a refusé de donner au laboratoire Teva Pharmaceuticals l’autorisation de vendre sa pilule, Plan B One-Step, sans ordonnance aux moins de 17 ans, un refus également imposé par la ministre de la Santé, Kathleen Sebelius. Le président Barack Obama a salué de son côté une décision « de bon sens ». « D’après ce que j’ai compris, la raison pour laquelle Kathleen (Sebelius) a pris cette décision est qu’elle ne pouvait pas laisser la possibilité de voir une (fille) de 10 ou 11 ans acheter, à côté des chewing-gums et des piles électriques, des médicaments qui pourraient avoir des effets indésirables. Je pense que la plupart des parents sont du même avis », avait-il déclaré.
« Nous allons lancer toutes les actions judiciaires nécessaires pour que la FDA et l’administration rendent des comptes sur les actions qu’elles mènent pour empêcher les femmes d’avoir accès à une contraception d’urgence sûre et efficace », a indiqué Nancy Northup, présidente du Center for Reproductive Rights. Signe que le débat s’enflamme, 14 sénateurs (13 démocrates et un indépendant) ont également demandé à la ministre de préciser « les fondements scientifiques de sa décision ». La pilule du lendemain n’est pour l’heure vendue que sur ordonnance aux moins de 17 ans. Au-delà de cet âge, elle est en vente libre.
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