La délivrance aux mineures de médicaments ayant pour but la contraception d'urgence (pilule du lendemain), non soumis à prescription médicale obligatoire, doit être précédée d'un entretien. Celui-ci, stipule un décret paru au « Journal officiel » du 10 janvier, vise à « s'assurer que la situation » de la jeune fille « correspond aux critères d'urgence et aux conditions d'utilisation de cette contraception ». Cela permet, également, au pharmacien de « fournir à la mineure une information à l'accès à une contraception régulière, sur la prévention des maladies transmissibles et sur l'intérêt du suivi médical », ainsi que les coordonnées du centre de planification ou d'éducation familiale le plus proche. Pour se faire rembourser la pilule du lendemain dispensée gratuitement, le pharmacien adressera à la caisse d'assurance-maladie une facture établie sur une feuille de soins ne comportant pas l'identification de l'assuré et du bénéficiaire.
Pilule du lendemain : le pharmacien doit parler aux mineures
Publié le 13/01/2002
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7043
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