Le prix Décembre – doté de 30 000 euros par Pierre Bergé et qui se veut une sorte d’anti-Goncourt destiné à attirer l’attention sur un livre publié en marge des grands circuits commerciaux – a été attribué à l’écrivain et dramaturge Pierre Guyotat pour son livre autobiographique «Coma» (Mercure de France). Il l’a emporté par 7 voix contre 1 à Philippe Vilain pour « Paris l’après-midi » (Grasset).
Agé de 66 ans, le lauréat est un écrivain engagé, auteur d’une dizaine de romans, de biographies et de pièces de théâtre qui a attiré la controverse dès la publication de son premier livre en 1966, « Tombeau pour cinq cent mille soldats », où il témoignait de son expérience de soldat lors de la guerre d’Algérie.
« Coma » est le récit d’une crise artistique et de ses prémices dans l’enfance du narrateur, qui a abouti à une hospitalisation, à l’hiver 1981-1982, lorsque l’auteur est tombé dans le coma alors qu’il pesait moins de la moitié de son poids. C’est aussi le récit d’une longue errance aux confins de la réalité dans un état proche du sommeil profond, celui du rêve ou de l’hypnose.
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