Pierre Favre est l'autre batteur et percussionniste suisse. Avec Daniel Humair. Accompagnateur recherché pour son inventivité, il fut, au milieu des années 1960, un élément déterminant dans l'explosion d'une école de jazz européenne tournée vers l'improvisation et la liberté grâce à son travail avec notamment des têtes chercheuses comme John Tchicaï, Clifford Thornton, François Tusques, Albert Mangelsdorff ou Joachim Kühn. Menant parallèlement une carrière de leader, le batteur a toujours affiché une préférence pour les timbres sonores, dont son dernier CD, « Fleuve » (ECM/Universal), est un exemple concret, puisqu'il rassemble aussi bien une harpiste qu'un joueur de tuba autour d'une musique créatrice.
Paris – New Morning (01.45.23.51.41 – www.newmorning.com) – 6 juin – 21 h.
Harald Haerter
Guitariste suisse – il est né à Zurich –, Harald Haerter est un instrumentiste qui se situe dans la continuation d'une école binaire et jazz funk générée par des musiciens comme John Scofield, avec qui il a étudié au Berklee College of Music au début des années 1980, avant de se produire avec notamment John Zorn, Lee Konitz, Dave Liebman et surtout au sein des formations des saxophonistes Dewey Redman et Mike Brecker, avec qui il a enregistré son dernier CD, « CatScan II » (Unit Records/Abeille Musique –, à paraître en septembre). Pour ses concerts parisiens, il a invité le saxophoniste tout-terrain Julien Lourau.
Paris – Sunset (01.40.26.46.60 – www.sunset-sunside.com) – 8 & 9 juin – 21 h.
Frank Woeste
Pianiste né à Hanovre, en Allemagne, Frank Woeste a fait le choix du jazz lors de son installation en France voici une dizaine d'années. Lauréat de nombreux concours internationaux, il s'est produit avec Michel Portal, Louis Sclavis et la chanteuse coréenne Youn Sun Nah, tout en dirigeant son propre Trio depuis 2003, et il vient de publier son dernier album, « Untold Stories » (Challenge/Nocturne), composé de titres originaux, qui sont autant de petites histoires en plein mouvement.
Paris – Sunside (idem) – 8 & 9 juin – 21 h.
The Who
Durant près de quinze ans, The Who – Pete Townsend (guitare), Roger Daltrey (chant), John Entwistle (basse – 1944-2002) et Keith Moon (batteur – 1947-1978) – fut considéré comme l'un des plus grands groupes de rock anglais. Mods plutôt que rockers, ils créent l'hymne de toute une génération, « My Generation » (1965), avant de se lancer dans l'opéra le plus célèbre de l'histoire du rock, « Tommy » (1969), puis viendra « Quadrophenia » (1972). La disparition tragique (médicaments et alcool) de leur batteur fétiche puis les changements musicaux des années 1980 auront raison d'un groupe emblématique qui revient aujourd'hui à la faveur d'une vague de nostalgie… Pour l'histoire !
Paris-Bercy – 6 juin – 20 h 30.
Angélique Kidjo
La chanteuse d'origine béninoise, qui réside actuellement à New York, retrouve avec son dernier disque « Djin Djin » (EMI) – dans lequel figurent notamment Branford Marsalis, la jeune vocaliste anglaise, Joss Stone, Carlos Santana et le duo Amadou & Mariam – ses racines africaines, avec des musiques et des textes profondément ancrés dans le terroir local.
Paris – New Morning – 4 juin – 21 h.
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