C’était, selon Catherine Clément, le film préféré de Vladimir Jankélévitch le philosophe du « je-ne-sais-quoi »et du « presque-rien » qui raconte l’impossible amour entre un médecin généraliste et d’une femme au foyer, tous deux mariés. David Lean, encore cinéaste anglais avant son départ quelques années plus tard pour Hollywood, où il connaîtra ses plus grands succès, filme là en 1945 dans un magnifique noir et blanc une histoire simple : l’éclosion d’un amour fou contrarié par les conventions sociales et les sous-entendus bien pensants. Les deux protagonistes se séparent définitivement sans jamais avoir fait l’amour en dépit d’un désir puissant. C’était, faut-il le rappeler, avant 1968.
En 2011, le spectateur n’est peut-être pas obligé de penser comme Jankélévitch. Demeure un beau film dont le charme se poursuit bien au-delà de la projection.
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