Deux heures à peine, mais qui marquent la mémoire. Dans une adaptation vivante de Jean-Pierre Siméon, dans une mise en scène superbe de Christian Schiaretti, la tragédie de Sophocle impressionne par son actualité. Le rideau de scène devient un piège aux reflets dorés pour les Grecs en pleine guerre civile : « Quand ceux qui gouvernent sont criminels, le crime a pour tous des airs de vertu… » Abandonné blessé sur une île, le vieux Philoctète a le visage raviné, le regard qui brûle, la voix si musicale de Laurent Terzieff. Mais Philoctète a encore une parcelle de pouvoir : « Il faut prendre le vieux pour avoir l’arc, et l’arc pour prendre Troie ! » Terzieff s’oppose à Ulysse, qui possède l’intelligence dangereuse, la voix de bronze, la crinière blanche de Johan Leisen. Leurs trois jeunes partenaires et le chœur posent eux aussi la question fondamentale : « Comment respecter les dieux, quand ils sont les complices du mal ? » Pour le public de tout âge, voici le spectacle à ne pas manquer.
Théâtre
« Philoctète »
Publié le 20/11/2009
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Crédit photo : ©GANET C
TNP de Villeurbanne, du 18 novembre au 23 décembre. Puis en tournée jusqu’au 14 mars 2010.
B.V.
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Source : Le Généraliste: 2505
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