Congrès national des urgences

Philippe Douste-Blazy va préciser la politique du gouvernement

Publié le 08/04/2004

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LE CONGRES NATIONAL des urgences prendra fin ce soir, au terme de trois journées qui, comme chaque année, ont réuni des centaines de professionnels de santé au palais des Congrès, à Paris.
Philippe Douste-Blazy y est attendu ce matin : d'après des membres de son cabinet, le ministre de la Santé compte saisir l'occasion pour faire une annonce importante à propos du plan urgences, mis en place en septembre par son prédécesseur, Jean-François Mattei.
Ce plan prévoit, on le sait, d'injecter 480 millions d'euros sur cinq ans, dont 150 millions versés dès 2004, afin de désengorger les services d'urgences et leur aval, et aussi pour renforcer les effectifs en amont (Samu et Smur). Une première tranche de 20 millions d'euros a été déléguée aux agences régionales de l'hospitalisation (ARH) en février ; elle doit permettre de créer cette année 483 postes médicaux et paramédicaux au sein des Samu et Smur.
Dans « le Quotidien » du 15 mars, le pilote du plan urgences, le Dr Pierre Mardegan, annonçait le lancement des procédures de recrutement. Au même moment, le ministère de la Santé confirmait la poursuite des autres axes du plan Urgences, notamment le développement des lits de soins de suite. Reste à savoir si la nouvelle équipe ministérielle entend maintenir le point d'étape, initialement prévu avant la mi-avril, à propos du renforcement des services gériatriques et l'orientation au sein des services d'urgences. A la mi-mars, les syndicats de médecins urgentistes (Amuhf et SUH) avaient exprimé leurs craintes de voir les crédits du plan Urgences exclusivement attribués en amont et en aval des urgences.
En venant prendre la parole aujourd'hui, Philippe Douste-Blazy a peut-être l'intention d'apporter des réponses à leurs interrogations.

Le Quotidien du Mdecin