L'enquête européenne « Où fait-il bon vivre en Europe » est une nouvelle étape du programme « La santé d'âge en âge » lancé par le Laboratoire Pfizer en septembre 2002 à Rome. Avec ce programme ambitieux, le laboratoire souhaite élargir ses missions : « Les soins de santé n'englobent pas seulement les soins médicaux et l'industrie n'est plus seulement une affaire de recherche et de marketing, elle doit s'occuper des prestations de santé si elle veut offrir des solutions pour transformer la vie des gens », affirme le Dr Jack Watters, vice-président médical du groupe en Europe. En plus de son rôle d'acteur majeur de santé, Pfizer veut jouer celui d'acteur de société. Le vieillissement en Europe est le défi le plus passionnant auquel l'industrie est confronté. En 2050, 60 % des Européens adultes auront plus de 65 ans. En France, les plus de 65 ans représenteront un tiers d'une population qui comptera 64 millions d'habitants, avec 15 % de plus de 75 ans. L'espérance de vie devrait passer de 83 ans et 75,5 ans à 87-90 ans et 80-83 ans respectivement pour les femmes et pour les hommes. « C'est tout l'équilibre sociétal » qui risque de vaciller et l'enjeu politico-économique est de taille.
Face à l'exigence sociale, de plus en plus pressante, d'un droit à la santé, les politiques auront à gérer le fossé qui s'agrandit entre des dépenses en augmentation constante (santé, retraites, allocations dépendances...) et des ressources de plus en plus incertaines du fait d'un nombre d'actifs en diminution constante par rapport à une proportion de seniors qui ne cesse de croître.
Pour répondre à cette double contrainte, le programme de Pfizer propose rien moins qu'un changement de paradigme : contribuer au choix d'une société qui doit permettre à chacun de vivre plus longtemps, en tirant le meilleur profit de cette longévité.
Le programme vise trois objectifs :
- Aider à une prise de conscience individuelle : « Chacun a une responsabilité vis-à-vis de sa propre santé » et doit veiller à préserver son « capital santé ». Cela passe par un travail d'information, de pédagogie, de prévention, d'éducation thérapeutique pour un bon usage des médicaments, et cela, à tous les âges de la vie.
- Aider à changer de logique vis-à-vis des plus âgés afin qu'ils ne soient plus perçus comme une « charge », mais comme des sujets « actifs » participant à la création de richesse.
- Contribuer à changer l'approche politique pour que la santé ne soit plus pensée en termes de dépenses mais d'investissements et que les programmes soient conçus sur le long terme.
« La santé d'âge en âge » doit impliquer pour les prochaines années les filiales du groupe en Europe sur l'ensemble de leurs activités. Le programme vise à créer des ponts et permettre une collaboration entre l'industrie pharmaceutique, les responsables politiques, les professionnels de santé, la recherche publique universitaire, sans oublier les malades eux-mêmes.
Pfizer s'engage en tant qu'acteur social
Publié le 05/10/2003
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Dr L. A.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7397
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