> Vos malades ont lu
MUZE
Octobre
NOUVEAU venu parmi les titres du groupe Bayard Presse, le mensuel « Muze » s'adresse à un public féminin plutôt jeune : les 17-25 ans, « ces lectrices que nous avons accompagnées depuis la petite enfance », précise Florence Monteil, sa rédactrice en chef. A un Z près - « parce que nous trouvions ça beau graphiquement » -, le nom évoque « la culture, l'inspiration et la féminité ». Plutôt que de céder aux modes actuelles, le mensuel a fait le pari de refuser le « prêt-à-penser » et d'aiguiser le sens critique de ses lectrices. La mode ou plutôt l'allure y a sa place, mais pour détrôner les stéréotypes, parce que « le seul style qui compte vraiment c'est celui que l'on choisit : le sien ». Avec, au sommaire du n° 2 (octobre), « Culture, allure et littérature ». Le dossier, lui, est consacré aux « Petites peurs et grandes phobies ». Il propose un regard croisé, à la fois psychologique, philosophique et ethnologique sur l'une des quatre émotions fondamentales, la plus vitale peut-être. Que les filles se rassurent : les garçons ne sont, sur ce point, pas différents d'elles, même s'ils préfèrent l'action pour exprimer leurs angoisses. Excessives, certaines peurs peuvent durer et se transformer en phobies, dont certaines portent des noms étranges, comme l'apopathodiaphulatophobie (peur d'être constipé) ou l'allourophobie (peur des chats). Pas de panique, plusieurs méthodes permettent aujourd'hui de les apprivoiser.
SCIENCES ET AVENIR
Octobre
Bienfaits et méfaits des agrumes
DANS SA RUBRIQUE nutrition de ce mois, « Sciences et avenir » veut faire toute la vérité sur le plus commun des fruits présents sur les étals. Les agrumes représentent la première production fruitière mondiale et sont réputés pour leur richesse inégalée en vitamine C. Faux, affirme le magazine : « Avec 55 mg de vitamine C pour 100 g dans le citron et l'orange, et 35 mg dans le pamplemousse, les agrumes sont loin derrière la cerise acérola, championne incontestée des aliments les plus riches en vitamine C : 1 745 mg/100g ». Qui plus est, d'autres fruits comme la goyave, le cassis et le kiwi ont une teneur en vitamine C plus élevée que les agrumes. Par ailleurs, les pamplemousses peuvent faire courir un risque de surdosage lorsqu'ils sont absorbés avec certains médicaments (une trentaine, dont des antihypertenseurs et des hypocholestérolémiants). Des scientifiques cherchent à tirer profit de cet « effet pamplemousse » qui résulte de l'interaction d'une substance contenue dans le fruit avec une enzyme de la paroi de l'intestin grêle.
En dehors de ce risque, les agrumes restent bénéfiques pour la santé et leurs vertus ne se limitent pas à leur teneur en vitamine C : une consommation quotidienne de trois quarts de litre de jus d'orange augmente le taux de bon cholestérol HDL chez des personnes souffrant d'hypercholestérolémie. En effet, les polyphénols qu'ils contiennent sont de puissants antioxydants qui agissent en synergie avec la vitamine C. Ils ont une action protectrice sur les veines et les capillaires, tandis que la vitamine B9 (acide folique) aide à la prévention des maladies cardio-vasculaires. Leur richesse en antioxydants explique leur effet préventif contre les cancers, notamment de l'estomac et du larynx. Les terpènes qui augmentent l'efficacité des enzymes de détoxification contre les agents cancérogènes ont un rôle similaire. Alcalinisants, en dépit d'une saveur acidulée, les agrumes sont particulièrement intéressants dans la lutte contre l'ostéoporose.
PSYCHOLOGIE
Octobre
L'eau miraculeuse de l'abbé Kneipp
« S'IL EXISTE pour moi un seul remède, ce sera l'eau. » Les lecteurs de « Psychologie » découvrent ce mois-ci une méthode vieille de plus de cent ans et encore très populaire en Allemagne. Elle a été mise au point par un Bavarois, l'abbé Sebastian Kneipp (1821-1897), quand, à 26 ans, atteint d'une tuberculose déclarée incurable, il décide de se traiter tout seul : course à pied deux fois par semaine sur les bords du Danube et plongeons dans une eau à 5 °C. En 1886, il publie son premier traité sous le titre « Ma cure d'eau ». Selon ses principes, toujours appliqués, pour garder une bonne santé, il faut endurcir l'organisme. Rien de tel que l'usage de l'eau froide (entre 0 et 18 °C), sous la douche, dans le bain ou en application locale. Une à trois douches froides par semaine, au lever et pendant une minute, suffisent pour entretenir sa forme. En cas de troubles, les applications localisées avec une pomme de douche réglée sur la pluie la plus douce sont conseillées. Un ruissellement froid sur les cuisses apaise l'anxiété, fait disparaître la gueule de bois ou traite la cellulite et les jambes lourdes. La douche du visage est excellente, voire miraculeuse, pour les maux de tête. Elle consiste à balader un jet d'eau autour du visage en dessinant un cercle en insistant sur le front avant de terminer par deux secondes sur chacun des deux yeux. Quant aux bains de pieds contre l'insomnie et de siège contre les maux de ventre ou les hémorroïdes, ils doivent toujours être fugaces, pas plus de trente secondes.
MADAME FIGARO
2 octobre
La peau comme une perle
« METTEZ des perles dans une assiette, recouvrez de vinaigre ; quand elles sont dissoutes, ajoutez un peu de gomme arabique et lotionnez le visage. » La recette retrouvée dans un grimoire de beauté du XVIe siècle est révélée dans « Madame Figaro » et s'adresse aux lectrices désireuses de se faire une peau qui aurait le lustre et l'orient de la perle. Orient, terme technique qui qualifie le reflet nacré des perles rappelant la lumière du soleil levant. Il est dû à la décomposition des rayons lumineux à travers les cristaux de la nacre, tandis que le lustre caractérise son éclat naturel, c'est-à-dire la réflexion de la lumière à sa surface. Les vertus de la nacre sont connus depuis longtemps mais sont aujourd'hui utilisées pour raviver le teint et l'éclat de la peau. Selon les travaux du Pr Evelyne Lopez (Cnrs), « la nacre est non seulement capable de stimuler les cellules osseuses, mais elle fixe l'eau, régénère le derme et l'épiderme ». Introduite dans de nombreux produits de beauté, la nacre prévient le vieillissement hormonal cutané. Pour l'éclat du teint, la vraie nacre, celle qui sert à la fabrication de boutons et que l'on utilisait autrefois, est peu à peu remplacée par une nouvelle génération de silice au pouvoir réfléchissant plus subtil et plus varié.
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