La Coordination nationale des médecins généralistes (CONAT) se réjouit de ce que les décrets d'application de la permanence des soins fassent référence au volontariat et « prend acte de l'existence d'un cahier des charges départemental révisable et donnant la priorité aux besoins locaux ». Ce qui ne l'empêche pas d'émettre des vœux sur un certain nombre de points.
La régulation « ne doit pas être rémunérée à moins de 3 C net de l'heure », quant à l'effecteur, il « devra se voir garantir au minimum 3 C net de l'heure en plus du paiement à l'acte », ce qui permettra aux médecins généralistes « de s'engager collectivement dans l'absence de carence de soins, comme ils se sont engagés avec succès dans la prescription de génériques, la diminution du nombre de visites et la baisse de prescription d'antibiotiques ».
De plus, la CONAT réclame « avec force un statut spécifique du médecin régulateur », et souhaite que, dans le cadre de cette permanence des soins, l'assurance en responsabilité civile professionnelle (RCP) des médecins régulateurs et effecteurs ne soit pas à leur charge. En conclusion, le CONAT met en garde : « L'échec de la mise en place de cette permanence des soins ne pourra être le fait que des partenaires financeurs, caisses, ARH et collectivités. »
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