Pour améliorer la situation des services d'urgence, la région Ile-de-France vient de débloquer une première tranche de crédits de 2,69 millions d'euros. Cela en conformité, explique-t-on, avec le plan d'aide voté le 26 juin dernier par les conseillers franciliens.
Ces crédits de 2,69 millions d'euros seront consacrés à quatorze opérations. Ainsi, la région va financer la création ou l'extension de trois maisons médicales de gardes : aux Mureaux dans les Yvelines, à Montigny-le-Bretonneux, également dans les Yvelines, et au centre hospitalier de Gonesse, dans le Val-d'Oise.
Autres opérations : la restructuration et la mise aux normes de plusieurs services d'urgences hospitaliers . Seront concernés l'hôpital Saint-Joseph, à Paris ; le centre hospitalier de Nemours, en Seine-et-Marne ; les établissements intercommunaux de Poissy et de Meulan, dans les Yvelines, et le service des urgences pédiatriques du centre hospitalier sud-francilien à Courcouronnes, en Essonne. Une zone de surveillance et de traitement des urgences du CASH de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, sera également créée et à l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val de Marne, ce sont les urgences pédiatriques qui seront réhabilitées.
Enfin, ces crédits serviront à financer l'informatisation des services d'urgences des Diaconesses et de la Croix-Saint-Simon à Paris dans le 20e arrondissement, celle de l'hôpital François Quesnay à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, de l'hôpital Beaujon à Clichy dans les Hauts-de-Seine, ainsi que celles des deux services d'urgences de l'hôpital Simone-Veil à Eaubonne-Montmorency.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature