> Quand les médecins gaffent
> Perle de patient
> En dessous de la ceinture
> Drôle de patient
> Un mot pour un autre
> Rencontre inattendue
« Anesthésiste en formation (CES 2e année) en 1984-85, année de service national à l’hôpital militaire de Nancy, je vois en consultation préopératoire un jeune soldat du contingent qui va bénéficier dans les jours qui viennent d'une intervention ORL. Parmi les questions rituelles, je lui demande automatiquement comme pour chaque patient : " Êtes-vous allergique ? "
Sa réponse restera gravée à tout jamais dans ma mémoire : "Non, je n'y suis jamais allé..." »
Dr M. Samama (anesthésie-réanimation).
« Elle a la soixantaine. Elle est obèse. Une insuffisance veineuse des membres inférieurs manifeste. Petite érythrose faciale. Elle marche en boitant légèrement et se laisse lourdement tomber sur la chaise.
" - Docteur, je viens pour avoir quelque chose pour dormir.
- Ah bon ! Depuis quand avez-vous des difficultés pour dormir ?
- Depuis que je sais que mon beau-frère a des GÉLULES cancéreuses dans le poumon. " »
Médecin généraliste
« Entendu au secrétariat : " bonjour madame la secrétaire, je suis Mr Dupond, j'ai rendez-vous avec l'euthanasiste... " (anesthésiste ! ) »
Dr D. Gizardin (anesthésiste).
« J’avais examiné un patient lombalgique. Ayant constaté qu'il avait une inégalité des membres inférieurs, j’avais donc prescrit une compensation de un cm dans la chaussure.
La consultation suivante, très content, il me dit : " Ah Docteur, ça va bien mieux depuis que vous m'avez récompensé de un cm. " »
Spécialiste MPR.
« " Docteur, depuis ce matin, j'ai la diarrhée !
- Vous avez mangé ou bu quelque chose de particulier ou d'inhabituel ?
- Non, pas particulièrement... Ah si j'ai bu un café chinois.
- Pardon ?
- Si, un café chinois. "
... pour capuccino »
Médecin généraliste
« Une patiente amène son fils de 4 ans en consultation. Elle s’inquiète car il est très nerveux et me demande si c’est à cause de ses "gesticules" qui ne sont pas descendus... »
Dr J.M. Sory (médecin généraliste)
« Une nouvelle patiente, d'un certain âge, que je ne connais pas, entre dans mon cabinet.
Elle a la tête bloquée. Compatissante, je lui dis : " ah ! Madame, vous avez un sacré torticolis. " Alors elle lève les yeux au ciel et, moment de panique, je crois avoir fait une gaffe. Peut-être serait-ce une anomalie congénitale.
" Non, docteur, c'est pas au lit, c'est en faisant le ménage ! »
Dr C. Tintrelin (MPR)
« Une patiente qui avait été opérée d’un cancer de l’utérus me répond alors que je lui demande si elle va bien : " Depuis que j’ai subi une histoirectomie totale, je n’ai plus d’histoires ! "
Un autre malade a subi une gastrectomie. Alors que je lui demande s’il souffre encore, il répond : " Non, depuis mon intervention, je n’ai plus de brûlures gastriques et je pète le feu ! "
Dr C.A. Planchon (président Choix vital : Parole & Cancer)
« En interprétant une radiographie de thorax à un patient, je lui annonce qu'il a un gros cœur. Il me répond avec fierté : " Ah oui, depuis mon enfance. '' »
Dr M. Mondher (médecin généraliste)
« Un patient qui éprouvait quelques difficultés pour lire les lettres et les chiffres lors d'un visiotest, lisait par contre parfaitement les chiffres lors du test sur la vision des couleurs. Je l'en félicitais donc et il me rétorqua : " Je n'y vois pas bien, mais je ne suis quand même pas albinos, docteur " ! »
Médecin du travail.
« Lors de l'interrogatoire d'un patient, je lui demande s'il a eu une " perte de connaissance ", et me répond qu'il a perdu son voisin de palier la semaine dernière ! »
Dr P. Rejou (médecin du travail).
« Cette histoire date de 50 ans environ. Epidémie de grippe massive depuis deux semaines, en décembre. Journées harassantes avec 30 à 40 visites à domicile. À peine endormi, on sonne à ma porte (les gens n'avaient pas encore de téléphone). Une fillette me demande de passer au domicile des parents pour voir sa sœur qui avait 40°. J'ai expliqué à cette fille que je passerai le matin de bonne heure avant les consultations. Avant de fermer la porte, je demande l'âge de la sœur : 6 mois. Je viens !
Le bébé était couché sur un gros coussin posé sur la table de cuisine. En questionnant la mère, je mets machinalement le dos de la main sur le front de la petite malade. Et je dis à la mère : " Cet enfant n'a pas de fièvre. "
" Si, si, il y a un quart d'heure le thermomètre affichait 40,2."
" Bon, on va reprendre la température. "
Résultat: 37°. La mère proteste de sa bonne foi. Je lui demande où se trouvait le thermomètre. Dans la chambre à coucher. Non chauffée : " Oui. D'ailleurs le thermomètre était tellement froid que... oh pardon, je l'ai réchauffé. " Question: " Alors pourquoi avez-vous pris la température ? "
" Le bébé a éternué et comme on parle tellement de grippe, j'ai voulu contrôler. " »
Dr F. Scheiber (médecin généraliste retraité).
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