« La France doit tout mettre en œuvre pour améliorer les indicateurs de la santé périnatale », réagit le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) après la publication du rapport EURO-PERISTAT. L’étude révèle que le taux de mortinatalité français est le plus élevé d’Europe et que la France qui se situe dans la moyenne des pays européens n’a pas réellement amélioré les principaux indicateurs analysés entre la première étude de 2008 qui portant sur les données de 2004 et cette seconde enquête qui analyse les données de 2010.
Le CNGOF considère « que ces résultats ne sont pas à la hauteur des moyens mis en œuvre dans notre pays pour la prise en charge des mères et de leurs nouveau-nés. Il est indispensable de travailler à l’amélioration de ces indicateurs de la santé périnatale ». Le collège regrette notamment que les enquêtes nationales périnatales ne soient réalisées que tous les 7 ans, « et encore sur une seule semaine de naissances ». « Nous sommes le seul pays d’Europe avec Chypre, à ne pas disposer d’un système d’enregistrement exhaustif et systématique de toutes les naissances », rappelle-t-il. Et de souligner : « Si nous voulons comprendre avec précision les raisons qui expliquent notre classement mais aussi pouvoir y remédier, nous devons nous doter de moyens d’information et d’analyse pertinents. » Le CNGOF se dit prêt à travailler avec les pouvoirs publics et toutes les professions concernées par la périnatalité afin d’améliorer ces indicateurs de la santé périnatale dans notre pays.
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