Bronchites, bronchiolites, pneumopathies, etc. sont autant d’écueils diagnostiques qui retardent la mise en œuvre d’un traitement adapté de l’asthme du nourrisson. C’est pourquoi la Haute Autorité de santé (HAS) publie des recommandations de bonnes pratiques sur le diagnostic, la prise en charge et le traitement de l’asthme de l’enfant de moins de 36 mois. L’asthme du tout-petit est défini par un épisode dyspnéique avec râles sibilants (survenant lors de l’expiration) qui s’est produit au moins trois fois depuis la naissance et ce quels que soient l’âge de début, la cause déclenchante et l’existence ou non d’une allergie. Le diagnostic de l’asthme de l’enfant de moins de 36 mois est essentiellement clinique. Une radiographie du thorax est indispensable après trois épisodes de sifflements car elle permet d’éliminer des diagnostics différentiels importants tels que des malformations et l’inhalation de corps étrangers.
Sous contrôle La mise en route d’un traitement médicamenteux de fond (corticostéroïdes inhalés) est fonction de la sévérité initiale. Il doit ensuite être adapté au contrôle de la maladie. Lorsqu’il est prescrit, le traitement par corticostéroïdes inhalés doit être poursuivi pendant au moins trois mois. L’objectif est d’obtenir le contrôle total de l’asthme, c’est-à-dire l’absence de symptôme et de recours aux soins, avec la dose minimale de corticostéroïdes inhalés. L’exposition au tabac doit être évitée au maximum.
La survenue d’une exacerbation sévère ou la perte de contrôle nécessitent une consultation pour réévaluer le traitement.
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