L'accord de revalorisation tarifaire signé entre les pédiatres et l'assurance-maladie (« le Quotidien » du 24 juin) continue d'être considéré par les uns comme un verre à moitié plein et par les autres comme un verre à moitié vide. Très mécontents, les pédiatres de la Gironde ont emboîté le pas de ceux de la Vienne et de la Bourgogne. Ils qualifient de « médiocres » les mesures obtenues (un C à 28 euros pour les patients de moins de 2 ans, une majoration pour les actes d'urgence au cabinet et une majoration des visites de nuit) et ont décidé de continuer d'appliquer le C à 30 euros. Pour calmer le jeu, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), signataire de l'accord, défend les mesures arrêtées en les présentant comme une simple « étape ».« Loin d'apporter une réponse définitive et complète aux difficultés des pédiatres, cet accord d'urgence devait leur permettre de maintenir "la tête hors de l'eau" dans l'attente d'une nouvelle convention médicale prévue pour la fin de l'année 2002 et de la mise en œuvre de la réforme de la nomenclature des consultations au début de 2003 », explique la CSMF. Sa branche spécialiste, l'UMESPE (Union nationale des médecins spécialistes confédérés), « se félicite » de son côté du « rattrapage partiel » des honoraires obtenu par les pédiatres.
Pédiatres : divergences d'appréciation sur l'accord
Publié le 26/06/2002
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7155
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