Alors que la nouvelle structuration de la PDS (permanence des soins) en établissements mise en place par les ARS et la direction générale de l’offre de soins doit s’appliquer dès le 1er janvier 2012, la conférence nationale des Unions régionales des professions de santé de médecins libéraux tire la sonnette d’alarme.
Dénonçant « l’absence complète d’information » sur le sujet, « le non-respect par les ARS » des procédures démocratiques, « l’absence de transparence sur l’état des lieux », et le choix des ARS de « privilégier systématiquement les hôpitaux publics », la conférence nationale demande le gel du dossier le temps de « proposer un modèle organisationnel susceptible de répondre qualitativement à la prise en charge et à l’accessibilité des usagers au secteur de leur choix, conformément au code de la santé publique ».
De son côté, l’UMESPE (la branche spécialiste de la CSMF) réclame « la mise en place urgente » de cette PDS en établissement. L’UMESPE estime qu’il ne faut pas que « des problèmes organisationnels, des arguties juridiques, voire les arrière-pensées de certains, retardent ce processus essentiel ».
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